A partir de l’âge de cinquante ans, des tests de dépistages sont recommandés aux hommes et aux femmes afin de faire de la prévention, sensibiliser ou diagnostiquer, les traces d’un éventuel cancer. Bien entendu, certaines zones sont différemment susceptibles d’être affectées selon que l’individu est un homme ou une femme. C’est pourquoi, il est important de se mobiliser afin de connaître les enjeux et lieux de dépistage en toute confiance.
Le cancer colorectal
Le cancer colorectal est fréquent et pourtant mal connu, encore trop tabou. Il concerne 4 hommes sur 100 et 3 femmes sur 100. Peut être parce qu’il est encore trop sous silence, il n’est pas détecté de façon précoce et se trouve être la 2ème cause de décès par cancer en France. Il pourrait pourtant être évité et guéri à 90%, il atteint de façon vitale environ 17500 personnes chaque année (5 fois plus que les accidents de la route). Il est certain que l’aspect très intime porte sur la plus haute dignité de l’aspect corporel d’où des réticences certaines pour envisager un dépistage. Pourtant, depuis 2015 a été mis sur le marché un dépistage à réaliser chez soi le rendant ainsi plus accessible d’autant qu’il est simple d’utilisation. Le test est prescrit par le médecin traitant. Il suffit d’effectuer soi même un simple prélèvement de selles. Cela permet de détecter un cancer ou bien un polype qui n’a pas encore dégénérée en cancer. La série franco-belge diffusée sur France2 ce jeudi 9 février 2017 évoque ce sujet et l’appréhension des hommes vis à vis de ce test. Il est effectivement important de diffuser l’information sur le sujet quant à la rapidité et simplicité d’examen pour le rendre plus efficace en termes de prévention. D’ailleurs, le mois de mars sera consacré à la mobilisation par les différents réseaux nationaux et régionaux de cancérologie pour évoquer le cancer colorectal. Il est nommé « mars bleu » et rassemblera de multiples acteurs autours d’activités sportives pour informer les patients et proches de cette pathologie hépatho-gastro-entérologique. En effet, entre 50 et 74 ans, il est recommandé de participer au programme national de dépistage organisé et de pratiquer un dépistage tous les deux ans même sans symptôme particulier. L’activité physique et sportive jouant un rôle dans la prévention et la guérison de ce cancer c’est tout naturellement que seront organisées des activités sportives, conférences dans de multiples villes participant à l’opération « mars bleu ».
Le cancer du Col de l’utérus
Grâce au dépistage, la mortalité due à ce type de pathologie est en nette régression alors que le cancer du col de l’utérus qui se développe sur la muqueuse du col de l’utérus, est le 12ème cancer le plus fréquent chez la femme en France. Concrètement, il n’existe pas vraiment de symptômes révélateurs aux tous premiers stades de la maladie. C’est pourquoi il est encore la cause de près de 1 000 décès par an. Il touche près de 3400 femmes. Seul un dépistage permet de déceler une tumeur maligne. Il existe dorénavant un vaccin pour les jeunes filles envisageable dès l’âge de 9ans. Pour les femmes, seul un frottis permet de diagnostiquer la pathologie. En cela, une clinique privée proposant un éventail de services plus larges en médecine gynécologique permet de réaliser l’examen en toute discrétion, intimité et confiance auprès d’un gynécologue spécialiste pour réaliser un bilan de santé et envisager toutes les précautions utiles à prendre à partir de l’âge de 50ans. Il saura poser en toute diplomatie toute question permettant de relever un dysfonctionnement perturbateur et de noter les symptômes d’un cancer tardif : pertes vaginales, saignements inhabituels, douleurs dans la région pelviennes, enflures, difficultés à uriner. Après questionnements, examens, le processus diagnostique peut sembler long et décourageant d’autant plus que d’autres affections médicales peuvent causer des symptômes semblables à ceux du cancer du col de l’utérus. C’est pourquoi, il est important d’être bien entouré en toute confiance dès le départ pour réaliser une étude des antécédents médicaux, le test PAP, test Vph, Colposcopie, biopsie et curetage, endoscopie, analyse biochimique et sanguine. La clinique dispose de tout le matériel nécessaire et de spécialistes pluridisciplinaires à l’écoute.