Désireux de payer moins d’impôts? La seule solution possible est d’utiliser les diverses techniques de défiscalisation. Certaines d’entre elles permettent une baisse du montant de la charge fiscale à payer, tandis que d’autres garantissent une diminution de la base imposable.
Voici justement une sélection des techniques de réduction et de déduction d’impôts à appliquer.
Utiliser un dispositif de défiscalisation immobilière
Acheter un bien immobilier est un des moyens sûrs pour bénéficier d’une réduction ou d’une déduction d’impôts. En fait, une telle opération vous permet d’accéder aux profits fiscaux garantis par les divers dispositifs de défiscalisation mis en œuvre par le gouvernement. Parmi les plus intéressants et qui pourront rester en vigueur pendant encore 4 ans, il y a la loi Pinel. Elle permet aux contribuables de réduire leurs impôts d’un montant égal à 21% du capital investi (voir http://www.reduiresesimpots.org). La condition à respecter est d’acheter uniquement du logement neuf et de respecter une durée d’engagement qui peut être 6, 9 ou 12 ans.
Engager des travaux de rénovation
Effectivement, rénover son logement ou plus précisément son habitat principal, est un moyen de profiter d’un allègement fiscal et ce, depuis la mise en vigueur du Crédit d’impôt. Il faut seulement que les travaux permettent une amélioration considérable de l’efficacité énergétique du bâti. En outre, les opérations doivent être éligibles à l’aide fiscale. Notons que le gouvernement a récemment apporté quelques modifications concernant les conditions d’obtention du crédit d’impôt. En effet, il a enlevé de la liste des travaux éligibles l’achat des volets roulants et des chaudières qui fonctionnent au fioul.
Réaliser un déficit foncier
C’est une technique assez intéressante qui permet de réduire la base imposable. Le principe est d’acheter un bien immobilier en quête d’une importante réparation et d’engager les travaux. Le déficit foncier vous garantira une réduction, voire une élimination, du revenu foncier. Il est même possible d’imputer l’excédent des charges liées aux travaux au revenu global.